The Zone of Interest : parfaite banalisation de l’horreur

Tout d’abord, une précision qui a son importance pour la cinéphile que je suis : j’ai vu ce film au Chinese Theater sur Hollywood Bd, à Los Angeles. Vous avez peut être déjà entendu parler de ce cinéma, devant lequel les plus grands acteurs et réalisateurs mettent depuis des décennies leurs empreintes et signatures dans

Anatomie d’une chute : vertigineux de réalisme

Lorsque j’ai appris que mon cinéma habituel, ici à Brooklyn, allait diffuser Anatomie d’une chute, j’ai commencé à surveiller attentivement les sorties chaque semaine pour être certaine de ne pas rater ce film, Palme d’Or de l’année. Et j’ai très bien fait, car j’en suis encore complètement subjuguée. Le synopsis est pourtant assez simple: une

Babylon : Irrévérencieux hommage au 7e Art

Ayant particulièrement aimé le film lors de mon premier visionnage, j’ai décidé d’y retourner. Tant pour démêler un peu tout ce que j’ai vu et ressenti la première fois, que parce que la séance tombait très bien dans l’emploi du temps de mon lundi après-midi. Car il faut quand même trouver le temps d’apprécier les

The Menu : Delightful Criticism

Ok, let’s give it a try. Now that I live in New-York, I feel like checking out how it feels writing some of the blog’s articles in English. Weirdly enough, it does not seem to be anything like writing in French and Spanish, but here we are anyway. We are changing the rules here though.

Elvis : Hystérique et Grandiose

Le soir de la fête de la musique j’ai fait le choix d’aller voir Elvis : je trouvais que c’était une meilleure manière de célébrer la musique qu’en buvant une pinte de bière tiède dans une rue bondée. Et je dois en effet dire que le film vous en met plein la vue (et les

The Northman : violence et beauté mystiques

Plusieurs mois se sont écoulés depuis mon dernier poste. Ce n’est pas que je n’ai pas été au cinéma, bien au contraire, mais j’ai été très peu inspirée par ce que j’ai vu, exception faite du troisième volet des Animaux Fantastiques… mais je suis bien trop fan pour retranscrire objectivement un avis « normal »

Maigret, ou l’esthétisme de la lenteur

Si vous me connaissez, ne serait-ce qu’un peu, vous savez que je suis impatiente, que j’aime quand ça avance, quand les choses se déroulent efficacement autour de moi. J’ai donc eu, et c’est peu dire, un peu de mal à rentrer dans ce film, mais il y a néanmoins de très belles choses à en

House of Gucci

Le moins qu’on puisse dire, c’est que la BA m’avait donné extrêmement envie de voir ce film plus que prometteur : Lady Gaga, Adam Driver, Jared Leto, Al Pacino… menés par Ridley Scott ! J’attendais la sortie du film avec impatience. Malheureusement, plus on attend quelque chose, plus on risque d’être déçu, et c’est bel

Les Olympiades

Encore une fois, je l’ai vu deux fois. Il va vraiment falloir que j’arrête de voir tous les films qui me plaisent deux fois. Ou que j’en fasse au contraire une habitude. Car je dois bien avouer que j’aime autant la surprise de la découverte liée au premier visionnage, que la découverte de surprises cachées

James Bond : No Time to Die

Que dire ? Par où commencer ? Un film que j’ai tant attendu, un personnage si épique et que j’aime pour de nombreuses raisons… j’espère réussir à exprimer tout ce que j’ai à dire sur ce personnage qui est l’un de mes préférés. Let’s go. Certains peuvent être tentés de penser que parce qu’un film